|
[ Accueil ] [ Bad guys/Hommes sombres ] [ Créatures et poèmes divers ] [ Trucs inutiles... ] [ Coups de coeur ] [ Personnages de séries animées ]
|
|
|
|
Lune Noire
18/07/2007 07:08
La nuit tombe bientôt
Je ne sais pas ce qui m'arrive
Au fond de moi résonnent des échos
J'ai été abandonnée sur l'autre rive
Je n'aurais jamais voulu croire
Si on me l'aurais prédit
Que la lune serait aussi noire
Dans ce tout petit pays
J'écoute les grenouilles chanter
Les étoiles éclairent faiblement mes pas
Lorsque l'on a plus rien au fond de soi
On en perd même le gout de pleurer...
Je veux simplement quitter cet endroit
Et trouver la paix
Détruite et sacagée par le froid
Je me dirige vers la fin de l'été
La maison de mon coeur
Que personne ne peut transpercer
Est elle a jamais cadenacée
Je veux éprouver de la peur
Laisse moi alors réver
Ou crever de mes erreurs
Je n'ai aucune aide et je n'ai pas peur
Je m'y suis trop lontemps habituée
| |
|
|
|
|
|
|
|
La licorne dans les textes sacrés
04/04/2007 22:34
La Bible grecque dite des Septante, traduction de l'Ancien Testament réalisée à Alexandrie au troisième siècle avant Jésus-Christ, fit entrer la licorne dans les saintes écritures. Les traducteurs butèrent sur le mot hébreu Reem, ou Remim, sensé représenter un buffle ou un cerf et le traduisirent par monoceros. C’est à partir de cette bible en grecque que fut rédigé à la fin du IVème siècle le texte latin de saint Jérôme, le Vulgate, qui allait devenir la version officielle de l'église romaine et être diffusé dans toute l'Europe. Les rédacteurs de la Vulgate le traduisirent monoceros tantôt par rhinoceros, tantôt, notamment dans Job, Isaïe et les Psaumes, par unicornes. Le plus connu des passages bibliques mettant en scène la licorne était le psaume 22: «sauve moi de la gueule du lion et des cornes (sic) de la licorne». La tradition associa donc ces animaux, tous deux puissants, sauvages et exotiques. Ils figurent parfois, côte à côte ou affrontés, dans l'iconographie de la fin du Moyen-Âge.
| |
|
|
|
|
|
|
|
Mythe: la vierge et la licorne
03/04/2007 09:08
Le mythe de la vierge et de la licorne est l’un des plus connus. Au XIII ème siècle, Pierre de Beauvais écrit dans son Bestiaire:
«Il existe une bête appelée en grec monocéros c'est-à-dire en latin unicornis. Physiologue dit que la nature de la licorne est telle qu'elle est de petite taille et qu'elle ressemble à un chevreau. Elle possède une corne au milieu de la tête, et elle est si féroce qu'aucun homme ne peut s'emparer d'elle, si ce n'est de la manière que je vais vous dire: les chasseurs conduisent une jeune fille vierge à l'endroit où demeure la licorne et ils la laissent assise sur un siège, seule dans le bois. Aussitôt que la licorne voit la jeune fille, elle vient s'endormir sur ses genoux. C'est de cette manière que les chasseurs peuvent s'emparer d'elle et la conduire dans les palais des rois.»
| |
|
|
|
|
|
|
|
Mythe: la licorne et la fontaine
02/04/2007 21:27
La légende parlant d’une licorne capable de purifier les eaux n’apparaît qu’au XIIIème siècle, dans un bestiaire grec: on y évoque un grand lac auprès duquel les animaux se rassemblent pour boire:
«Mais avant qu'ils ne soient rassemblés, le serpent vient et lance son poison dans l'eau. Alors les animaux remarquent bien le poison et n'osent pas boire, et ils attendent la licorne. Elle vient et elle se dirige immédiatement vers le lac et, faisant avec sa corne le signe de la croix, elle rend le poison inoffensif. Et tous les autres animaux boivent alors.»
| |
|
|
|
|
|
|
|
Les licornes
02/04/2007 19:41
On ne sait pas vraiment d’où provient la légende de la licorne. S’agirait-il d’un mythe s’appuyant sur des faits réels qui se sont déroulés dans un passé éloigné ou bien ce mythe proviendrait-il de l’imagination populaire, nourri au fil des siècles par la seule imagination de l’homme?
La licorne est en tout cas évoquée pour la première fois vers -398 avant Jésus-Christ par l’historien grec Ctésias qui avait vécu plusieurs années à la cour du roi de Perse Darius II à Persépolis (Iran actuel). Il la décrit dans ses récits d’Opera Indica comme un âne sauvage blanc, élancé, parfois plus grands que les chevaux, avec une corne spiralée au milieu du front, se basant sur des récits de voyageurs venus de l‘Inde, qu'il avait rassemblés. Ctésias fit connaître ainsi l’animal que nous appelons la licorne sous le nom de monokeros (unicorne). Ce texte peu être considéré comme les prémices de nombreux mythes qui se formeront plus tard autour de cette créature merveilleuse:
"Il existe en Inde certains ânes sauvages qui sont aussi grands que des chevaux, et même plus grands. Leur corps est blanc, leur tête rouge foncé, et leurs yeux bleu foncé. Ils ont une corne sur le front, qui a environ un pied et demi [45 cm] de long. La poudre extraite de cette corne est administrée dans une potion qui protège contre les poisons. La base de cette corne, sur quelque deux largeurs de main au-dessus du front, est d'un blanc pur ; la partie supérieure est pointue et d'un pourpre vif ; et la partie restante, ou centrale, est noire. Ceux qui boivent dans ces cornes, taillées en récipients, ne sont pas sujets, dit-on, aux convulsions ou au haut mal [épilepsie]. Ils sont même immunisés contre le poison si, avant ou après son absorption, ils boivent du vin, de l'eau, ou tout autre breuvage dans l'un de ces récipients."
| |
|
|
|
|